"Take this Waltz" III - Friday night fever (écrire en rose...)


Otto Wagner, Estação de Metro Karlplatz, Fotografia de Frank Derville

Je me réveille plein de toi. Ton portrais et le souvenir de l'énivrante soirée d'hiers n'ont point laissé de repos à mes sens. Douce et incomparable Joséphine, quelle effet bizzare faite vous sur mon coeur ! Vous fâchez-vous ? Vous vois-je triste ? Êtes-vous inquiète ? mon âme est brisé de douleur, et il n'est point de repos pour votre ami... Mais en est-il donc davantage pour moi, lorsque, me livrant au sentiment profond qui me maîtrise, je puise sur vos lèvres, sur votre coeur, une flame qui me brûle. Ah ! c'est cette nuit que je me suis bien aperçu que votre portrait n'est pas vous ! Tu pars à midi, je te verai dans 3 heures. En attendant, mio dolce amor, reçois un millier de baisé ; mais ne m'en donne pas, car il brûle mon sang.
Napoléon
Chanceaux, le 24 ventôse, en route pour l'armée d'Italie

Lundi

MSN

- C’était une petite crise de folie. Mes drôles de sentiment d’hier me semblent ridicules aujourd’hui.
- -Don’t worry be happy !
- Je pense que mon métier me dispose à l’analyse psychologique.
- Eh bien qu’est-ce que tu as fait toute la journée ? L’autoanalyse ?
- Ce matin j’ai travaillé de dix heures à une heure à la Bibliothèque, j’ai mis sur pied ma communication. J’ai rempli 10 pages. Après j’ai mangé un sandwich et retourné, mais je pris mon portable, et j’essayai de me remettre au travaille, j’en avais par-dessous la tête, tant de réflexions ... je me demandais qu’on me laisse achever mon travaille.
- Mois, je me demande qu’il faut que tu t’amuses un peu. Demain on ira au théâtre …
- Tu as toujours d'agréables surprises.
- Vendredi à 8 heures du soir je t’attendrais dans le hall de ton hôtel.
- :)**
- ;)****


Vendredi en descendant l’escalier de l’hôtel Elle est presque tombé, quand lui voit dans un manteau de laine noir, un borsalino, noir aussi, dans les mains.

- Est-ce que tu tombes à mes pieds?
- Je tombe étonné par ton élégance ...
- Je t’offre ce livre.
-Merci, tu es très gentil ! « Ni vu, ni connu » ... énigmatique le titre ...
-Je n’ai pas le lu ... Mais quand je l’ai vu chez le bouquiniste j’ai pensé que dans un tell univers les personnages auraient besoin d’êtres psychanalysées, he, he, he !
-Ah ! Tu te moques de moi …


- On prends le métro ?
- D’accords ! Comme sont belles les formes fluides de l'art nouveau, les volutes, les courbes et les lianes qui ondoient !
- Oui, mais je préfère la sobriété de l’art déco qui tend vers plus de simplicité, malgré le luxe des matières choisies.

Un homme portant un chapeau rouge, un manteau orange et des chaussures jaunes leur souhaite une bonne soirée.

- The american dragon...
-Il est emigré à Vienne!


Au théâtre
- Quels beaux strapontins !
- J’aime la décadence. Des meubles qui racontent des histoires.
- Et ce théâtre a tant d’histoires !!

La voix s’élève dans le silence, si belle, la voix glisse. Ils s’ému, ils se sent dans une bulle de clarté toute bourdonnante de musique.


-Il fait froid.
-Il faut boire, danser, s’amuser.
- La prochaîne semaine je partirais à Zurich, Jung, tu sais...
- Je ten pris, ne parles plus de psychanalyse, ce soir ...


Dans sa robe noir Elle éclat, Il regarda ses lèvres fines qui se dessinait en un sourire ravageur.
Il lui caresse le visage, les lèvres rose, les cheveux. La serre dans ses bras. Elle rougit, ses yeux devenaient brillants, Il lui serre plus fort. Ils trouveront ce soir dans la volupté, un refuge, la purge de certaines mélancolies dont ils ne connaissent la cause.

À suivre (?)

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