Leituras - L'Enfant

Estou a reler L'Enfant um livro que adquiri no final da adolescência. O autor dá início ao romance com a seguinte dedicatória:

A tous ceux qui crevèrent d'ennui au collège ou qu'on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents je dédie ce livre.

A obra suscitou apreciações calorosas por parte de Zola e Aurélien Scholl e uma crítica moralizante e negativa de Edmond de Goncourt. O último afirmou, no seu Journal, que uma humanidade vil e rancorosa entrava em cena no livro de Vallès. A figura da mãe, até aí sagrada, era denegrida pela criança que ela própria tinha gerado. Em seu entender, L'Enfant era um produto do espírito do tempo.

Uma passagem:

Quels souvenirs ai-je encore de ma vie de petit enfant? Je me rapelle que, devant la fenêtre, les oiseaux viennent l'hiver picorer dans la neige; que l'été, je salis mes culottes dans une cour qui sent mauvais; qu'au fond de la cave, un des locataires engraisse des dindes. On me laisse pétrier des boulettes de son mouillé, avec lesquelles on les bourre, et elles étouffent. Ma grand joie est de les voir suffoquer, devenir blues. Il paraît que j'aime le bleu!
Ma mère apparaît souvent pour me prendre par les oreilles et me calotter. C'es pour mon bien; aussi, plus elle m'arrache de cheveux, plus elle me donne de taloches, et plus je suis persuadé qu'elle est une bonne mère et que je suis en infant ingrat.


Jules Vallàs, L'Enfant, (Paris, Le Livre de Poche, Librairie Générale Française, 1972), p. 12.

Comentários

Anónimo disse…
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