Oníricas (28) - Finalmente Freud!!!
Descrição de um sonho do próprio Freud:
Un jeune homme de ma connaissance, M. H., a été violemment pris à parti, dans une polémique, par un adversaire qui n'est rien moins que le grand Goethe. Les attaques, de notre avis à tous, sont aussi injustes que violentes. M. H., à la suite de cet incident, se voit perdu de réputation. Il s'en plaint amèrement à table d'hôte. Toutefois son enthousiasme pour Goethe n'a subi de ce fait aucune atteinte.
Je cherche, de mon coté, à éclaircir certains points de la chronologie qui me paraissent invraisemblables. Goethe est mort vers 1832. Sa polémique avec M. H. a eu lieu à une époque antérieure... mais à cette époque, H. était un tout jeune homme. En y réfléchissant, il me paraît plausible d'admettre qu'il avait dix-huit ans. Mais je ne sais pas en quelle année nous sommes ; et le reste de mon calcul se perd dans l'ombre. Au surplus, toute cette polémique se trouve dans l'ouvrage célèbre de Goethe : Nature.
Narrativa do sonho de uma paciente:
Cette dame va au marché en compagnie de sa cuisinière, qui porte le panier. Elle fait sa commande au boucher. Celui-ci répond : «Cela ne se trouve plus», et il veut lui donner un autre morceau qui, dit-il, est de même qualité ; mais elle refuse et se tourne vers la marchande de légumes. Cette femme lui offre un légume d'aspect singulier, noirâtre et lié par bottes. «Je ne veux pas voir cela, dit-elle, je n'en prendrai pas.»
Considerações sobre a apresentação e análise sobre os seus próprios sonhos:
Quand, au début de ce travail, j'ai donné un de mes rêves en exemple d'analyse, j'ai dû interrompre l'inventaire de mes idées latentes parce qu'il s'en trouvait parmi elles que je préférais garder secrètes, que je ne pouvais pas communiquer sans manquer gravement à certaines convenances.
J'ajoute qu'il ne servirait à rien de remplacer cette analyse par une autre car, quel que soit le rêve choisi, je me heurterais en fin de compte à des idées latentes que je ne pourrais pas révéler sans indiscrétion.
Freud, Le rêve et son interprétation, (Paris, Gallimard, 1989), pp.68, 79 e 87.
Un jeune homme de ma connaissance, M. H., a été violemment pris à parti, dans une polémique, par un adversaire qui n'est rien moins que le grand Goethe. Les attaques, de notre avis à tous, sont aussi injustes que violentes. M. H., à la suite de cet incident, se voit perdu de réputation. Il s'en plaint amèrement à table d'hôte. Toutefois son enthousiasme pour Goethe n'a subi de ce fait aucune atteinte.
Je cherche, de mon coté, à éclaircir certains points de la chronologie qui me paraissent invraisemblables. Goethe est mort vers 1832. Sa polémique avec M. H. a eu lieu à une époque antérieure... mais à cette époque, H. était un tout jeune homme. En y réfléchissant, il me paraît plausible d'admettre qu'il avait dix-huit ans. Mais je ne sais pas en quelle année nous sommes ; et le reste de mon calcul se perd dans l'ombre. Au surplus, toute cette polémique se trouve dans l'ouvrage célèbre de Goethe : Nature.
Narrativa do sonho de uma paciente:
Cette dame va au marché en compagnie de sa cuisinière, qui porte le panier. Elle fait sa commande au boucher. Celui-ci répond : «Cela ne se trouve plus», et il veut lui donner un autre morceau qui, dit-il, est de même qualité ; mais elle refuse et se tourne vers la marchande de légumes. Cette femme lui offre un légume d'aspect singulier, noirâtre et lié par bottes. «Je ne veux pas voir cela, dit-elle, je n'en prendrai pas.»
Considerações sobre a apresentação e análise sobre os seus próprios sonhos:
Quand, au début de ce travail, j'ai donné un de mes rêves en exemple d'analyse, j'ai dû interrompre l'inventaire de mes idées latentes parce qu'il s'en trouvait parmi elles que je préférais garder secrètes, que je ne pouvais pas communiquer sans manquer gravement à certaines convenances.
J'ajoute qu'il ne servirait à rien de remplacer cette analyse par une autre car, quel que soit le rêve choisi, je me heurterais en fin de compte à des idées latentes que je ne pourrais pas révéler sans indiscrétion.
Freud, Le rêve et son interprétation, (Paris, Gallimard, 1989), pp.68, 79 e 87.
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