"Take this Waltz" VIII - Carmin, cinabre, écarlat, incarné, rouge indien, vermeil ...
« C'est le jaune profond et le rouge intense que mon goût désire, - il mêle du sang à toutes les couleurs.» Nietzsche
-Fantastique tu ne lis pas Freud, mais un petit article de Debussy.
-J’adore l’ironie des critiques de Debussy.
-L’impressionnisme musical... ça me rappelle Monet. Je retournerais vers dix heures.
Il lui balaye les cheveux avant de sortir.
- À bientôt.
Il retourne. La salle resplendissait sous la poussière légère de vingt chandelles vermeils. Sur la table une large nappe rouge cinabre, une installation avec des rameaux et des feuilles sèches pourpres, des baies, des fruits de rose, des framboises sous d’eau glacée, carpaccio.
La sonate en sol mineur pour violoncelle et basse continue de Vivaldi est brusquement interrompu par le bruit des casseroles.
La chaleur du foyer éveillait des parfums de la cuisine, des odorats mêlés de coriandre, de gingembre et de Kirsch.
- Quelle odeur, vraiment délicieux !
-Je prépare un repas en rouge, en différentes tonalités de rouge. Des roses!
- Pardonnes-moi elles sont un peu fanées je les ai acheté il y si longtemps
- Je vais les effeuiller et éparpiller les pétales partout.
Il lui montre ses trésors, des images, témoins d’un regard qui rend visible l’invisible.
-Des « nymphéas » de glace, l’esprit même de Monet en noir et blanc ... Parfois je doute de ton existence, je pense que tu es une trop belle hallucination, produite par mon cerveau. Tu as une magie impérieuse et charmante.
-Et toi tu fait rendre le temps tout ce qu’il peut.
Quelque chose c’était passé de profond, d'inexprimable sous la banalité des mots.
Il coupe les tranches fondants de gigot rôti. Elle saisisse derrière la chaise une autre bouteille, la place entre les genoux pour en tirer le bouchon, les deux rient en pensant : « Qu’est-ce qui va venir après... »
- Et voilà le dessert des amanites rougeâtre en meringue, pâte d’amande et parfait au Kirsch.
- Exotique ! La mère de Savarin agée de 99 ans, mourut à la fin d’un repas en disant : « Je sens que je vais passer, vite, apportez le dessert. »
- C’est une recette de Judith Baumann. Au printemps on doit visiter son restaurant, Pinte des Mossettes ... bien, on ne va pas mourir, mais après les manger on va entrer en transe comme les chamants...
- Moi, je ne fixe rien, je laisse aller, mes pensées restent des brouillards, ils dessinent des formes vagues et plaisants.
Claude Debussy, Prélude à L'Après Midi d'un Faune
-Fantastique tu ne lis pas Freud, mais un petit article de Debussy.
-J’adore l’ironie des critiques de Debussy.
-L’impressionnisme musical... ça me rappelle Monet. Je retournerais vers dix heures.
Il lui balaye les cheveux avant de sortir.
- À bientôt.
Il retourne. La salle resplendissait sous la poussière légère de vingt chandelles vermeils. Sur la table une large nappe rouge cinabre, une installation avec des rameaux et des feuilles sèches pourpres, des baies, des fruits de rose, des framboises sous d’eau glacée, carpaccio.
La sonate en sol mineur pour violoncelle et basse continue de Vivaldi est brusquement interrompu par le bruit des casseroles.
La chaleur du foyer éveillait des parfums de la cuisine, des odorats mêlés de coriandre, de gingembre et de Kirsch.
- Quelle odeur, vraiment délicieux !
-Je prépare un repas en rouge, en différentes tonalités de rouge. Des roses!
- Pardonnes-moi elles sont un peu fanées je les ai acheté il y si longtemps
- Je vais les effeuiller et éparpiller les pétales partout.
Il lui montre ses trésors, des images, témoins d’un regard qui rend visible l’invisible.
-Des « nymphéas » de glace, l’esprit même de Monet en noir et blanc ... Parfois je doute de ton existence, je pense que tu es une trop belle hallucination, produite par mon cerveau. Tu as une magie impérieuse et charmante.
-Et toi tu fait rendre le temps tout ce qu’il peut.
Quelque chose c’était passé de profond, d'inexprimable sous la banalité des mots.
Il coupe les tranches fondants de gigot rôti. Elle saisisse derrière la chaise une autre bouteille, la place entre les genoux pour en tirer le bouchon, les deux rient en pensant : « Qu’est-ce qui va venir après... »
- Et voilà le dessert des amanites rougeâtre en meringue, pâte d’amande et parfait au Kirsch.
- Exotique ! La mère de Savarin agée de 99 ans, mourut à la fin d’un repas en disant : « Je sens que je vais passer, vite, apportez le dessert. »
- C’est une recette de Judith Baumann. Au printemps on doit visiter son restaurant, Pinte des Mossettes ... bien, on ne va pas mourir, mais après les manger on va entrer en transe comme les chamants...
- Moi, je ne fixe rien, je laisse aller, mes pensées restent des brouillards, ils dessinent des formes vagues et plaisants.
Claude Debussy, Prélude à L'Après Midi d'un Faune
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