Confidentielles.com # 18

La mémoire de ce printemps-là commence a se dissoudre dans la douceur du présent. Je me souviens encore que tu étais seul, triste et sans argent. Moi étourdis par l’ivresse d’une perte inattendue. Tu n’étais pas beau, moi trop mince, mais nos corps jouissaient bien ensembles. Nous étions complètement libres, ni l’amour nous apprivoisait. Nous nous sommes rencontrés le printemps suivant ... jamais la même joie tendre. Il y a des rapports qui demeurent juste le temps d’une saison, on ne peut pas les prolonger.

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