Da luz I

Há anos, poucos, um jovem conhecido, pouco mais velho do que eu, passava o tempo a referir-se a Le Clézio:
vou encomendar livros de ... já recebi as obras de ... estou a ler/reler ... a sua escrita é sublime ... vou escrever sobre ... já escrevi ...
mas nunca mencionou as descrições rigorosas e recorrentes da luz, o seu fascínio pela alteração das cores ao longo do dia, o seu olhar pictural:


Le matin, la lumière est pâle et claire, un peu grise. Plus tard, quand la chaleur monte au-dehors, elle devient jaune, brutale (...)Après, c'est la lumière oblique, chaude, où on voit des grains de poussière flotter comme des moucherons. Après encore, c'est la lumière orange, douce, très calme, la lumière fatiguée de la fin du jour, et cela se transforme peu à peu en voile mauve du crépuscule. Puis ça devient gris, mais pas gris comme au matin: d'un gris qui s'étaint petit à petit,couleur de cendres. (...)

Tayar se réveille avant le midi. Quand il ouvre les yeux, il voit d'un coup toute cette blancheur, le soleil qui étincelle sur les roches calcaires. Le ciel est d'un bleu très pâle, presque blanc. (...) La lumière est dure comme la pierre, comme le ciel.


Le Clézio, La Ronde et autres faits divers, (Paris, Gallimard, 1983), pp.31 e 61.

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