"Take this Waltz" XIX - La beauté de l'orage (esquisse)
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Georges Brassens, L'orage
Jours enivrants puisqu’ils ne parleront d’Elle et c’est Elle qui compte. Puis le travail est devenu plus important, envaihissant . Les soirées se révélaient plus que jamais intéressantes, tandis que leurs e-mails, leurs approches psychanalytiques, leur angoisse, lui semblait à chaque fois plus ennuiyants.
Venant du bar on entendait la voix du DJ romantique qui demandait en chantant une belle fille. Il contemplait le visage régulier, les yeux si bien placés, d’un noir brillant, le nez d’une proportion si juste, la bouche d’un dessin exacte, un sourire délicieux, les cheveux bruns coupés droit couvraient son front, l’ensemble offrait une simétrie parfaite et attirante.
Elle souriait. Ému, Il s’en disait que son sourire était la récompense de tant d’esprit.
D'une belle apparition à une présence chaque jour plus désirée, ayant des manières d'une distinction candide et sensuelle elle est devenue une obséssion, son rêve préféré.
La vie prenait décidément un tour extraordinaire. Brune a dissipé la passion d’Il pour Elle et a bouleversé l’existence du photographe.
Il est seul dans cette vieille pièce sombre, à l’écran un e-mail d’Elle :
« Je passerais à Vienne quelques jours. Il faut que je te vois. »
Une fausse honte l’empêche de le relire. Il va sans doute la revoir mais Il ne sait pas dire s’il est joyeux.
Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Georges Brassens, L'orage
Jours enivrants puisqu’ils ne parleront d’Elle et c’est Elle qui compte. Puis le travail est devenu plus important, envaihissant . Les soirées se révélaient plus que jamais intéressantes, tandis que leurs e-mails, leurs approches psychanalytiques, leur angoisse, lui semblait à chaque fois plus ennuiyants.
Venant du bar on entendait la voix du DJ romantique qui demandait en chantant une belle fille. Il contemplait le visage régulier, les yeux si bien placés, d’un noir brillant, le nez d’une proportion si juste, la bouche d’un dessin exacte, un sourire délicieux, les cheveux bruns coupés droit couvraient son front, l’ensemble offrait une simétrie parfaite et attirante.
Elle souriait. Ému, Il s’en disait que son sourire était la récompense de tant d’esprit.
D'une belle apparition à une présence chaque jour plus désirée, ayant des manières d'une distinction candide et sensuelle elle est devenue une obséssion, son rêve préféré.
La vie prenait décidément un tour extraordinaire. Brune a dissipé la passion d’Il pour Elle et a bouleversé l’existence du photographe.
Il est seul dans cette vieille pièce sombre, à l’écran un e-mail d’Elle :
« Je passerais à Vienne quelques jours. Il faut que je te vois. »
Une fausse honte l’empêche de le relire. Il va sans doute la revoir mais Il ne sait pas dire s’il est joyeux.
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