Oníricas (67) - Nous
[...]les cloches sonnent sans raison et nous aussi
les soucis que nous portons avec nous
qui son nos vêtements intérieurs
que nous mettons tous les matins
qui la nuit défait avec des mains de rêve
[...]
je pense à la chaleur qui tisse la parole
autour de son noyau le rêve qu'on appelle nous.
Tristan Tzara, "L'Homme Approximatif", Oeuvres Complètes (1925-1933), (Paris, Flammarion, 1977),Tome 2, pp.80-82
les soucis que nous portons avec nous
qui son nos vêtements intérieurs
que nous mettons tous les matins
qui la nuit défait avec des mains de rêve
[...]
je pense à la chaleur qui tisse la parole
autour de son noyau le rêve qu'on appelle nous.
Tristan Tzara, "L'Homme Approximatif", Oeuvres Complètes (1925-1933), (Paris, Flammarion, 1977),Tome 2, pp.80-82
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