O Mito de Orfeu (16)
"Orphée est l'homme qui a violé l'interdit et osé regarder l'invisible"*.
Orphée promit de ne jamais se retourner sur sa femme Eurydice avant qu'elle ne fût totalement revenue à la clarté du jour, avant qu'elle ne fût totalement libérée du joug des dieux infernaux. Mais l'impatient dérogea à son engagement : pris d'un doute mortel, il l'embrassa du regard et Eurydice disparut pour toujours. Pour avoir violé l'interdit et osé regarder l'invisible, Orphée perdit tout. On ne retint de lui que son formidable pouvoir de séduire à tous les niveaux du cosmos et du psychisme, sa capacité à endormir le mal sans être capable de le détruire. Lutteur idéaliste, Orphée succomba à ses propres contradictions : aspiration vers le sublime et vers la banalité. Néanmoins, aussi paradoxal fut-il, il ouvrit une brèche et effleura l'essentiel (ou ce qui devait se révéler comme tel) pour les hommes des arts et du spectacle, à commencer par les inventeurs du cinéma : Joseph Plateau, Georges Méliès, les frères Lumière. Persévérance, irrépressible désir de braver les forces de l'invisible, de sonder l'impénétrable lumière.
O autor do texto acima transcrito, certamente, terá lido as obras abaixo referenciadas, ou pelo menos o Dictionnaire des Symboles, tal é a semelhança da primeira parte do extracto, com a entrada do referido dicionário para Orfeu.
* Jean Chevalier,; Alain Gheerbrant, Dictionnaire des Symboles, (Paris, Robert Laffont, 1982), p.712.
Paul Diel, Le Symbolisme dans la Mythologie Grecque, Étude psychanalytique (Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1966).
Jean Servier, Les Portes de l'Année, (Paris, Robert Laffont, Paris 1962)
Orphée promit de ne jamais se retourner sur sa femme Eurydice avant qu'elle ne fût totalement revenue à la clarté du jour, avant qu'elle ne fût totalement libérée du joug des dieux infernaux. Mais l'impatient dérogea à son engagement : pris d'un doute mortel, il l'embrassa du regard et Eurydice disparut pour toujours. Pour avoir violé l'interdit et osé regarder l'invisible, Orphée perdit tout. On ne retint de lui que son formidable pouvoir de séduire à tous les niveaux du cosmos et du psychisme, sa capacité à endormir le mal sans être capable de le détruire. Lutteur idéaliste, Orphée succomba à ses propres contradictions : aspiration vers le sublime et vers la banalité. Néanmoins, aussi paradoxal fut-il, il ouvrit une brèche et effleura l'essentiel (ou ce qui devait se révéler comme tel) pour les hommes des arts et du spectacle, à commencer par les inventeurs du cinéma : Joseph Plateau, Georges Méliès, les frères Lumière. Persévérance, irrépressible désir de braver les forces de l'invisible, de sonder l'impénétrable lumière.
O autor do texto acima transcrito, certamente, terá lido as obras abaixo referenciadas, ou pelo menos o Dictionnaire des Symboles, tal é a semelhança da primeira parte do extracto, com a entrada do referido dicionário para Orfeu.
* Jean Chevalier,; Alain Gheerbrant, Dictionnaire des Symboles, (Paris, Robert Laffont, 1982), p.712.
Paul Diel, Le Symbolisme dans la Mythologie Grecque, Étude psychanalytique (Paris, Petite Bibliothèque Payot, 1966).
Jean Servier, Les Portes de l'Année, (Paris, Robert Laffont, Paris 1962)
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