"Take this Waltz" XXII - Retour

[...]And I’ll dance with you in vienna
I’ll be wearing a river’s disguise
The hyacinth wild on my shoulder,
My mouth on the dew of your thighs
And I’ll bury my soul in a scrapbook,
With the photographs there, and the moss
And I’ll yield to the flood of your beauty
[...]

Leonard Cohen, Take this Waltz

Après le dessert Il dit:

- Je veux parler de “nous”, j’ai de nouvelles...

- On parlera plus tard, demain je partirais, je commencerais mon tour au sud d’Espagne.
- Quoi ? Mais tu ne travaille plus ?
- Je ferais une petite interruption. Rodrigo et son frère m’ont invité pour visiter Sevilha, Cadiz, Tarifa, Algeciras et peut-être Ceuta et Gibraltar...
- Je comprends. Pas une voyage à Rodrigues mais avec Rodrigo, c’est beaucoup plus intéressant ...
Elle lui regard d’un air de doute.

Ils tienent le parapluie à deux mains et marchent. Ils s’embrassent, ils ne savent pas parler. Cette nuit ils étaient ainsi les deux blessés.

Trois mois plus tard ils se rencontrent dans un bar à Porto. Il boit une bière, ses mains blanches entourent le verre. Elle les prends en racontant son tour:
- Le voyage a été gai. L’on ne demandait aux compagnons de route q’une humeur facile et un esprit de blague. On se trompait presque toujours dans l’accès au centre des villes. À Cadiz on a entouré les murailles trois fois.. et on a rit comme des fous. Une bonne chose était la bière et les propos de joyeux étonnement qu’elle suscitait, moi et Rodrigo on était presque toujours ivres, pas son frère il est abstinent. Gibraltar fut nos paradis.
- Moi j’ai vécu quelques jours de rêve avec Brune, on s’amusait beaucoup ensemble, mais Elle est devenu ennuyante. Et puis ... j’avais besoin d’écouter parler de Freud.
- Rodrigo est vraiment charmant, on avait du sexe toujours et partout, mais mes yeux étaient pleins de la vision de toi. Dans cette terrace, à Tarifa, au soleil couchant, c’était dans tes yeux que j’ai vu les couleurs changeantes de la mer. You put a spell on me ...
- Qu’est-ce que je te dirais? Quelles magiques paroles t’apprivoiseront? Quand tu ne viens pas, la vie n’a pas de fin. Je n'aime pas souffrir ni faire souffrir ...
- Il y aura toujours une chanson entre nous, une histoire de désir entre toi et moi pour raconter.

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