Oníricas (70) - Laurie Anderson
On a de vous l'image d'une artiste protéiforme qui mixe les genres, d'une femme, seule sur scène, jouant du violon devant un écran. Mais qui êtes-vous vraiment
Laurie Anderson: Sur mon passeport, il est écrit "artiste", ce qui me donne une grande liberté pour faire ce que je veux. Mais si on me le demande vraiment, je dirais que mon principal travail - le fil conducteur - c'est de raconter des histoires. Ainsi, dans l'exposition, il y a différentes maniéres d'utiliser les mots avec l'electronique. Ils peuvent apparaître sur des coussins, des tables, des livres, des violons. Ils sont écrits sur les murs. Ils sont partout. Je n'ai jamais utilisé les formes de la narration traditionelle, peut-être parce que je ne les aime pas et je m'en méfie. "Toutes les histoires ont un début, un milieu et un fin, disait Jean-Luc Godard, mais pas nécessairement dans cette ordre." Cést l'une des raisons pour lesquelles le côté incohérent et irrationnel du rêve m'a toujours intéressée.
Laurie Anderson, "Entretien par Françoise-Aline Blain", Beaux Arts, nº 214, (2002), p. 48.
Laurie Anderson: Sur mon passeport, il est écrit "artiste", ce qui me donne une grande liberté pour faire ce que je veux. Mais si on me le demande vraiment, je dirais que mon principal travail - le fil conducteur - c'est de raconter des histoires. Ainsi, dans l'exposition, il y a différentes maniéres d'utiliser les mots avec l'electronique. Ils peuvent apparaître sur des coussins, des tables, des livres, des violons. Ils sont écrits sur les murs. Ils sont partout. Je n'ai jamais utilisé les formes de la narration traditionelle, peut-être parce que je ne les aime pas et je m'en méfie. "Toutes les histoires ont un début, un milieu et un fin, disait Jean-Luc Godard, mais pas nécessairement dans cette ordre." Cést l'une des raisons pour lesquelles le côté incohérent et irrationnel du rêve m'a toujours intéressée.
Laurie Anderson, "Entretien par Françoise-Aline Blain", Beaux Arts, nº 214, (2002), p. 48.
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