Peng-Lai-Shan ...
La première tasse humecte mes lèvres et mon gosier
La deuxième rompt ma solitude
La troisième fouille mes entrailles mises à nu
et y débusque mille volumes d'étranges idéogrammes
La quatrième suscite une légère sueur
— et tout le noir de ma vie se dissout à travers mes pores
A la cinquième tasse, je suis purifié
La sixième m'expédie au royaume des Immortels
La septième — ah, je ne saurais en absorber davantage !
Je sens seulement un souffle de vent frais gonfler mes manches.
Où est Peng Lai Shan ?
Ah ! Laissez-moi chevaucher cette douce brise et m'envoler loin d'ici !
Lu Tong
Pour Marie Claire
Comentários
Je suis touchée ...et par ton attention et par le choix de ce poème.
Des mots qui résonnent ...
Car des sensibilités qui se rejoignent certainement. Merci encore !
Merci à toi pour tes mots pleins d'empathie.